D’après une étude belge, le confinement aurait favorisé la consommation d’une nourriture plus saine et plus variée au sein de nombreux foyers. Les produits locaux, les fruits et les légumes auraient notamment réinvesti les cuisines.
D'après un questionnaire opéré sur 11 000 personnes dans 11 pays, les consommateurs auraient acheté moins d'aliments préparés et de produits gras et sucrés pendant le confinement. « La consommation de ces produits augmente généralement lorsque les gens sont stressés, mais pendant la pandémie, cette envie accrue a été satisfaite dans de nombreux pays par la réalisation de plats faits maison », a notamment déclaré Charlotte De Backer, présidente du FOOMS, un groupe de recherche sur l'alimentation et les médias à l'Université d'Anvers.
Cette étude menée par plusieurs universités belges révèle également l’engouement retrouvé de cuisiner chez soi, grâce au temps permis par le confinement. Cette activité est en effet difficile à concilier en temps normal entre les horaires de bureau et les différentes corvées au sein du foyer. « La bonne nouvelle, c’est que certaines de ces habitudes alimentaires vont probablement durer plus longtemps que la pandémie, car dans de nombreux pays le confinement a perduré au-delà de six semaines, soit la période généralement nécessaire pour prendre une nouvelle habitude ».